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L’ergonomie en milieu professionnel est une question centrale dans la mesure où elle conditionne la productivité et l’aménagement d’un environnement de travail confortable et adapté aux opérateurs. Les usines et les entreprises ont donc intérêt à mettre en place un espace de travail ergonomique et à opter pour du matériel adapté. Le but étant d’améliorer la sécurité, l’efficacité et le bien-être des opérateurs. Pour y arriver, il est crucial de s’appuyer sur les 3 différents types d’ergonomie.
L’ergonomie physique où le poste de travail répond aux besoins physiologiques
A l’ère du numérique où la majorité des tâches au sein des bureaux se fait en ligne, les travailleurs passent presque tout leur temps derrière l’écran. En conséquence, le risque d’inconfort, voire de problèmes de posture s’accroît. Notamment, lorsque l’environnement de travail n’est pas aménagé de manière optimisée. Les opérateurs peuvent ressentir des douleurs physiques (mal aux poignets, aux cervicales, mal de dos…), ou pire, développer des troubles musculo-squelettiques. C’est là tout l’intérêt de la mise en place d’une ergonomie physique.
L’ergonomie physique vise à prévenir les problèmes de santé relatifs aux postures et aux gestes effectués par les opérateurs. Elle consiste à adapter l’environnement de travail à l’humain. Concrètement, elle tient compte des besoins physiologiques des opérateurs afin d’améliorer les postures et de réduire les mouvements répétitifs pouvant être néfastes. A cet effet, l’ergonomie physique peut impliquer la mécanisation du port de charges lourdes, l’acquisition de postes de travail à hauteur réglable, la dotation d’un établi d’atelier mobile ou encore l’optimisation de l’éclairage et de la température au sein de l’atelier.
L’ergonomie cognitive pour assurer le bien-être mental des opérateurs
En parallèle avec l’ergonomie physique, il y a aussi l’ergonomie cognitive dont le principal objectif est de réduire la charge mentale des opérateurs dans le cadre de leur travail. Ce type d’ergonomie contribue ainsi à l’amélioration du bien-être émotionnelle lié aux situations professionnelles.
La mise en place de l’ergonomie cognitive nécessite l’optimisation du fonctionnement du système formé par l’opérateur et les différents éléments composant son environnement de travail. Elle implique l’analyse de la perception, du langage, de la motricité, de la mémoire, du raisonnement, des facteurs de fatigue et de stress de l’opérateur. A cet effet, l’ergonomie cognitive induit par exemple la mise en évidence des informations les plus critiques de manière à ce qu’elles soient facilement compréhensibles.
C’est donc grâce à l’ergonomie cognitive qu’il est possible de réduire les erreurs et le stress au travail tout en améliorant le bien-être et l’efficacité des opérateurs.
L’ergonomie organisationnelle pour booster la productivité
Le troisième type d’ergonomie qu’est l’ergonomie organisationnelle relève de tout ce qui est organisation du travail. De ce fait, son objectif est d’optimiser les structures, les environnements et les processus de travail afin de booster la performance et d’améliorer l’épanouissement des opérateurs. A cet effet, la mise en place d’une telle ergonomie requiert la mobilisation de certains outils et méthodes comme la méthode Lean ou la méthode 5S.
L’optimisation des systèmes socio-techniques grâce à l’ergonomie organisationnelle inclut entre autres la communication, l’organisation des plannings, ou encore la gestion des ressources humaines. Elle peut aussi nécessiter un aménagement optimisé de l’espace de travail et l’utilisation de mobiliers et d’équipement adaptés. Vous pouvez d’ailleurs voir ce site pour approfondir le sujet et avoir toutes les informations relatives à l’ergonomie en milieu professionnel.
Bref, les trois types d’ergonomie abordés dans cet article doivent être considérés en même temps afin de créer un environnement de travail confortable, sécurisé et productif. Leur mise en place nécessite avant tout une connaissance détaillée des conditions de travail, des besoins relatifs à la production ainsi que les exigences, les besoins et les capacités des opérateurs.